Êtes-vous toujours prêt à assumer des tâches que d'autres refusent, même lorsque tout est déjà plein? Si vous avez répondu «oui» à la question, vous êtes probablement familiarisé avec le phénomène de la culture de travail tel que l’offreisme.
Qu'est-ce qu'un offrisme?
Sous sa forme de base, l’offrenisme est un besoin constant de plaire aux autres et d’être toujours le premier. Vous commencez à travailler non seulement lorsqu'une personne s'adresse à vous directement pour obtenir de l'aide, mais également lorsqu'il s'agit d'une demande générale adressée à un groupe. Même lorsque la tâche ne relève pas de votre compétence et ne représente pas un avantage pour vous.
La bouilloire est-elle vide? Vous le remplissez d'eau et offrez du thé à votre personnel. Un travail administratif expiré que personne ne veut entreprendre? Vous serez heureux de le prendre!
Qu'est-ce qui explique le phénomène psychologique
L'offrenisme est un trait de comportement d'une personne qui a une tendance écrasante à offrir un soutien ou des services, même s'ils ont une incidence négative sur son bien-être. L'offrenisme se manifeste par le doute de soi et le désir d'être aimé et respecté.
Les psychologues attribuent souvent l’offrenisme à la peur de dire non. Plus vous répondez «oui» aux demandes des personnes, plus elles s’adresseront à vous. Il y a un risque d'être pris dans un cercle vicieux. Offrir est d’abord dangereux avec ses conséquences: problèmes d’estime de soi et de santé mentale.
L'offreisme est-il efficace au travail?
Dans la gestion des conflits, l’offrenisme s'apparente à un ajustement. Nous voulons répondre aux besoins des autres aux dépens des nôtres. Nous prenons en compte leurs demandes. Nous disons oui, ce qui signifie non. Quand une personne qui exprime toujours son consentement accepte ou dit non, son entourage est surpris de son comportement.
Certaines personnes utilisent l’offran comme un mécanisme de promotion des affaires. Ils croient que la disponibilité constante et l’intérêt qu’ils éprouvent à accomplir toute tâche leur permettent de regarder dans les yeux du patron des employés motivés, déterminés et fiables. Malheureusement, ce comportement peut avoir l’effet inverse.
Étude de cas: L'offrenisme est-il toujours mauvais?
Une étude récente a révélé que 87% des 2 000 participants assument le fardeau de leurs collègues en leur absence. 39% de ce groupe ont déclaré que cela leur avait permis d'acquérir de nouvelles compétences. Un tiers se sentait plus confiant après avoir terminé son travail.
40% des sujets ont également apprécié la tâche si le travail effectué appartenait à un membre expérimenté de l'équipe, car leurs collègues leur avaient confié une mission sérieuse.
Conseils de psychologues
Selon les psychologues et les coachs en développement personnel, il est préférable de fixer des limites. Ils augmentent réellement le respect de la personne. Une personne faible qui dit toujours que oui ne semble pas convaincante aux yeux des autres. Dans la plupart des cas, ils utiliseront simplement des ressources humaines.
Soyez utile aux autres, mais ne vous surchargez pas. Le statut de serviteur amène rarement les personnes au sommet de la carrière.
Il n'y a rien de mal à offrir de l'aide à des collègues et à des gestionnaires. L'essentiel est de toujours vous rappeler ce qui est dans vos responsabilités et de ne jamais oublier qu'il est normal de dire «non».