La Convention de Vienne sur les relations diplomatiques a été adoptée pendant la guerre froide entre l’Occident et la Russie. Ce document établit les principes d’interaction de politique étrangère entre états souverains par leur consentement mutuel. Examinons plus avant les principales dispositions de la Convention de Vienne.
Informations générales
Le droit des traités internationaux est un système de règles qui détermine la procédure de signature, d’entrée en vigueur, d’exécution, de résiliation et d’amendement des accords entre États indépendants. Le sujet de l'industrie comprend tous les types de relations de sujets dans le domaine du développement de la coexistence pacifique et de la coopération entre les nations, quelles que soient les différences de structure sociale et d'État. Le droit des traités internationaux provient de sources spécifiques. Ce sont à la fois des actes réglementaires nationaux et des accords signés entre des dirigeants mondiaux et des organisations internationales.
Droit diplomatique
Cette industrie est considérée comme essentielle pour l'établissement d'interactions pacifiques entre les pays. La Convention de Vienne de 1961 est à l'origine de ce système de normes. Dans l'art. 14 de ce document détermine l’ancienneté des représentants de pays. Ils sont divisés en 3 classes:
- Ambassadeurs et Nonce.
- Messagers et internations.
- Chargé d'affaires.
Le traité international à l’examen détermine que l’ancienneté des représentants d’une classe est établie soit par la date et l’heure d’arrivée dans un pays, soit par le jour où ils se voient présenter leurs lettres de créance (date de la prise de fonction officielle).
Privilèges et Immunités
La Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961 établit certains avantages et droits des ambassadeurs d'États étrangers. Sous réserve de certaines restrictions, des privilèges et immunités peuvent être accordés au personnel administratif et technique. La Convention de Vienne sur les relations diplomatiques définit deux catégories de droits et d’avantages. Les premiers concernent les bureaux de représentation en général, les derniers concernent personnellement leurs chefs et leur personnel. Les immunités et privilèges régissent actuellement les accords bilatéraux et multilatéraux autres que la Convention de Vienne.
Missions diplomatiques
Le traité international en question à l'art. 22 établit l'inviolabilité des locaux des bureaux de représentation. Par zones, on entend des bâtiments ou des parties de ceux-ci, utilisés à des fins appropriées, notamment la résidence du chef et le terrain adjacent à ces objets. Auparavant, certains États avaient tenté de contester ce point, soulignant divers risques (incendie, par exemple). Cependant, tous les arguments ont été rejetés.
La Convention de Vienne sur les relations diplomatiques impose au pays hôte l'obligation de garantir toutes les mesures de sécurité appropriées, y compris celles visant à protéger les locaux des bureaux de représentation contre les dommages, l'intrusion ou toute violation de son fonctionnement normal. Les biens, les meubles et les véhicules sont à l’abri des actions de réquisition, d’arrestation, de fouille et d’exécution
Courrier électronique
Le courrier de la mission diplomatique n'est pas sujet à ouverture ni à rétention. La Convention de Vienne sur les relations diplomatiques a officiellement fixé la procédure de communication entre les ambassadeurs et leur pays par courrier et envoi chiffré (codé), qui existait avant son approbation.Tous les sites constituant le bureau de poste doivent comporter des panneaux visibles extérieurs. Ces lieux ne peuvent contenir que des objets et de la correspondance destinés à un usage officiel. La documentation et les archives du bureau de représentation sont également inviolables, quels que soient l'heure et le lieu.
Convention de Vienne sur les relations diplomatiques: l'autre côté de l'immunité des lieux
Les locaux de la mission ne peuvent pas être utilisés pour la détention forcée de personnes, ni pour l'asile. La dernière Convention de Vienne sur les relations diplomatiques n'établit pas explicitement. Cependant, le document contient un article qui nous permet de donner une telle interprétation. En particulier, l'art. 41 détermine que les locaux du bureau de représentation ne peuvent être utilisés à des fins incompatibles avec les fonctions de l'ambassade prévues à l'Accord ou à d'autres règles internationales. La question de l’existence et de la force juridique de la possibilité d’obtenir l’asile des poursuites n’est pas applicable aux procédures pénales n’a toujours pas été résolue et fait l’objet d’un débat animé. Dans les pays européens, cette pratique a pratiquement cessé. La situation de discussion peut être résolue exclusivement par le biais de négociations.
La Convention de Vienne, qui garantit l'inviolabilité des locaux des bureaux de représentation, ne détermine pas l'ordre de départ des sujets auxquels elle ne s'applique pas, avec une garantie de sécurité et d'immunité. Les états hispaniques sont une exception. À un moment donné, ils ont signé entre eux des accords spéciaux selon lesquels les locaux des bureaux de représentation peuvent servir d’asile politique.
Abus d'immunité
Le cas de Rosal en est un exemple frappant. En tant qu’ambassadeur du Guatemala aux Pays-Bas et en Belgique, il a été arrêté à New York par la police. Quand il a été découvert plus de 100 livres de substance narcotique. Comme la police l'a signalé, le diplomate est engagé dans la contrebande depuis longtemps. Et ses fréquents voyages aux États-Unis ne concernaient pas les missions diplomatiques, à savoir la spéculation. Le gouvernement guatémaltèque, au lendemain de la détention de Rosal, a annoncé la fin de son poste d'ambassadeur et, par conséquent, l'immunité.
Zone fiscale
La Convention à l'examen confirme également la pratique établie consistant à exempter les missions diplomatiques des droits et taxes perçus sur certains types de services. Ceux-ci comprennent notamment le paiement de l'électricité, du téléphone et d'autres services publics. Dans le même temps, les exemptions fiscales prévues au paragraphe 1 de l’art. 23 de la Convention ne s'appliquent pas aux impôts perçus par des entités concluant des contrats avec le chef de mission ou l'État accréditant, conformément à la législation du pays d'accueil. Les frais et honoraires que l'ambassade lui-même facture dans l'exercice de ses fonctions officielles immédiates sont exonérés des droits et des honoraires. Le bureau de représentation ne fait pas non plus de paiement de douane lors du transport d’articles destinés à un usage diplomatique.
Les violations
Le 4 novembre 1979, un groupe d'étudiants s'est emparé de la mission américaine à Téhéran. Les employés de l'ambassade ont été pris en otage, violant ainsi leur immunité et leur immunité. Les États-Unis ont à leur tour envoyé un appel à Tribunal international à l'ONU. À la mi-décembre, cette instance a publié un décret définissant les mesures temporaires confirmant l'immunité et l'immunité obligatoires. Il faut dire qu'avant l'adoption de la Convention, de telles violations étaient assez fréquentes. Un exemple, en particulier, est décrit dans le livre de V. M. Berezhkov. Il parle de la violation flagrante par les autorités allemandes des immunités et des privilèges des ambassadeurs.Le livre décrit les événements au cours desquels les SS ont fait irruption dans la mission, ont saisi des employés et ont été interrogés afin de découvrir des informations secrètes.
La sécurité
Même en cas de conflit armé, le pays hôte est tenu d'assurer le départ rapide des personnes bénéficiant de l'immunité et des privilèges qui ne sont pas citoyens de cet État. La même disposition s'applique aux membres de leur famille, quelle que soit leur citoyenneté. Ainsi, la coutume qui existe depuis des millénaires a acquis un caractère normatif officiel. Dans le cadre de la mise en œuvre de cette disposition, l'État hôte devrait notamment fournir aux représentants de l'ambassade et aux membres de leur famille des moyens de transport pour eux-mêmes et les biens se trouvant à proximité.
Intégrité personnelle et privilèges des représentants
L'ambassadeur ne peut être détenu sous aucune forme, ne peut pas être arrêté et n'est pas perquisitionné. Le pays hôte doit traiter le représentant avec le respect qui convient, prendre les mesures nécessaires pour empêcher toute atteinte à sa dignité, à sa personnalité et à sa liberté. Dans le même temps, la Convention de Vienne stipule que la résidence privée de l'ambassadeur est également inviolable. Le pays hôte est tenu de protéger cette installation ainsi que les missions diplomatiques. La résidence privée de l’ambassadeur comprend la résidence temporaire de l’agent. Par exemple, cela pourrait être une chambre d'hôtel. La correspondance, la documentation, les valeurs matérielles jouissent également d'une immunité. L'exception concerne les réclamations relatives à toute activité commerciale ou professionnelle exercée par l'ambassadeur dans le pays d'accueil en dehors de ses fonctions officielles.
En option
L’immunité du représentant diplomatique de la juridiction de l’État dans lequel il se trouve ne le libère pas de sa responsabilité vis-à-vis des tribunaux du pouvoir d’accréditation. Les proches (membres de la famille) du représentant vivant avec lui peuvent utiliser, s'ils ne sont pas citoyens de l'État de résidence, les immunités et privilèges énoncés à l'art. 29, 36 de la Convention.
Conclusion
La Convention de Vienne est le premier document officiel dans lequel la procédure d'octroi des privilèges et immunités diplomatiques a été consacrée par les dirigeants des puissances mondiales. Cet accord était le résultat d’une discussion multilatérale sur les questions de politique étrangère. Il faut dire que la pratique consistant à accorder immunité et privilèges existait avant l’adoption de la Convention. Le document ne garantissait que l'ordre établi officiellement. La Convention regroupe certaines dispositions présentes dans des documents similaires. Conformément aux clauses de ce document, après sa signature, certains pays ont conclu des accords plus spécifiques relatifs aux travaux des missions d’autres États sur leur territoire.