Dans l'actuel Code de procédure civile, l'une des innovations était la définition d'une audience préliminaire. Il est considéré dans l'art. 152. Nous examinons ce concept plus en détail.
Caractéristique générale
L'audience préliminaire est une forme procédurale, qui est exclusivement réservée à la phase préparatoire de la procédure. Une analyse des dispositions de la 6ème partie de l'article 152 du Code de procédure civile montre que cette étape est en quelque sorte transformée en phase finale, à laquelle résume la première instance (tribunal). La session préliminaire du tribunal, selon plusieurs experts, montre un potentiel multifonctionnel. Tout d'abord, il s'agit d'une forme procédurale acceptable pour la préparation de documents en vue d'une procédure. En même temps, il remplit la fonction principale consistant à examiner le cas au stade préparatoire.
Des difficultés
Évaluation de la procédure judiciaire, établie dans h.6 Article. 152 du Code de procédure civile en ce qui concerne la rationalisation de la procédure, beaucoup reconnaissent que le processus de résolution d'un différend au stade préparatoire, sans procès, devient plus intensif et plus rapide. Cependant, il est impossible d’apprécier pleinement l’importance de l’institution en question compte tenu du nombre d’étapes, du minimum d’actions et de la rapidité de la prise de décision. Les professionnels, fondés sur leur expérience, estiment que les affaires judiciaires examinées à un rythme accéléré ne se terminent souvent pas en première instance. Ainsi, le temps réellement économisé est «récupéré» dans la structure des recours. Comme le montre la pratique, les décisions en appel sont plus souvent appel que celles qui sont prises de la manière habituelle.
Spécificité
Dans h 6 Article L’article 152 indique qu’une audience préliminaire peut être tenue pour examiner les objections du défendeur à l’omission de la requérante sans motif valable pour la période de procédure. Cette règle semble être vraie pour les experts. Une attitude quelque peu différente se manifeste dans la deuxième position. La norme dit que si un fait d'omission est établi sans motif valable pour la période de procédure ou la période d'appel devant le tribunal, la poursuite peut être refusée sans examiner d'autres circonstances factuelles. Dans ce cas, il est probable que dès que le défendeur aura formulé une objection contre les revendications en référence à la limitation, une décision appropriée suivra.
Dans ce cas, le demandeur se trouve sans aucun doute dans une situation plus désavantageuse. Si un tel état de fait est inattendu pour lui, on ne peut exclure qu'il ne soit pas en mesure de s'orienter immédiatement afin d'utiliser son droit de fournir la preuve de la validité des raisons de son absence. De son côté, le juge, habitué à attacher une importance particulière au facteur temporaire, n'offrira probablement pas de solution de rechange aux parties au différend si le demandeur se trouvait dans une telle situation.
Publicité de la procédure
Les professionnels ayant recours à leurs services sont attentifs à la dynamique des processus. Dans ce cas, un intérêt distinct est montré dans la phase de préparation. Il y a plusieurs raisons à cela. Tout d'abord, certains responsables estiment qu'une audience préliminaire peut avoir lieu plus rapidement que n'importe quelle autre étape. La phase préparatoire ne se déroule pas publiquement, mais plutôt à titre privé, c’est-à-dire en mode de fonctionnement. La loi ne stipule pas qu'une audience préliminaire doit avoir lieu en présence d'un public. Cependant, sa participation n’est pas exclue par le règlement.Dans ce cas, la question peut se poser de savoir quoi faire si une partie demande une audience ouverte. Selon certains professionnels, les affaires judiciaires devraient être examinées à ce stade sans la présence du public. Cette position s’explique par le fait que les tiers interviendront plutôt que de faciliter la mise en œuvre des tâches.
Catégories de litige
Une réunion préliminaire peut être tenue sur les réclamations concernant:
- Reconnaissance invalidité du testament.
- Action disciplinaire.
- Licenciement.
- L'héritage.
- Expulsion.
- Indemnisation d'un préjudice matériel et moral.
Point important
Il convient de noter en particulier le paragraphe 13 de la décision de l'assemblée plénière des forces armées no 11 de 2008. Il est dit que le juge, tenant compte de l'opinion des parties, peut, lors de la préparation du procès, ordonner un examen (technique, médical, comptable et autre). Cela est autorisé dans les cas où un tel besoin découle des preuves présentées et des circonstances de l'espèce. Dans ce cas, les dispositions de l'art. 79-84 Code de procédure civile. Il convient d'expliquer aux parties au différend leur aptitude à poser à l'expert des questions sur lesquelles un avis est nécessaire.
Ce paragraphe de la décision donne au juge une grande confiance dans la question de la participation de spécialistes à la procédure. Il convient de noter que ce document indique que les possibilités de la procédure d’audience préparatoire sont de plus en plus pratiques. Pour ce faire, il suffit de vous familiariser avec les paragraphes 4 à 9 et 11 de ladite résolution.
Participation d'autres personnes
Au paragraphe 23 de la résolution susmentionnée, il est expliqué que la solution à la question de la prise en compte du cas des codéfendeurs, des copraticiens et des autres personnes qui ne formulent pas de réclamations indépendantes au sujet du litige, au stade préparatoire, est nécessaire à la bonne formation de la composition du processus. Ne pas le faire peut entraîner une ordonnance illégale. Cela est dû au fait que la résolution des questions relatives aux obligations et aux droits des personnes qui ne participent pas à la procédure constitue une violation grave des règles de procédure. Cela entraîne à son tour l'annulation inconditionnelle d'un acte judiciaire. En outre, il convient de garder à l'esprit que l'ordre doit être envoyé sous la forme d'une détermination conformément à la partie 2 de l'art. 62 CPG. Dans ce cas, le juge en vertu de l'art. 216 peut suspendre la procédure, à la suite de quoi l'acte pertinent est promulgué lors de la réunion préliminaire. Un protocole est établi sur la conduite de ce dernier.