Les maisons endommagées sont dangereuses pour les personnes qui y vivent. En conséquence, les autorités à différents niveaux prennent des mesures pour minimiser les menaces de ce type. Une fois que l'objet est reconnu comme une urgence, son destin ultérieur peut avoir deux directions: la reconstruction avec réparation ou la démolition. Ainsi, si un immeuble est considéré comme une urgence, il est possible de réinstaller les locataires dans de nouveaux appartements. Il ne reste plus qu'à obtenir le statut approprié du bâtiment et pour cela, il est nécessaire de se soumettre aux procédures nécessaires. Mais vous devez d’abord comprendre quels sont les critères d’accident.
Critères de reconnaissance des accidents
La perte de la résistance appropriée des structures de support est la raison la plus courante et la plus appropriée pour transférer un objet dans la catégorie des urgences. Cela peut être dû à une déformation, à des dommages ou à l’obsolescence de la fondation, des murs ou des cloisons avec des colonnes. En outre, les urgences peuvent avoir de graves violations de l'état technique du toit, du balcon ou du sous-sol - ces facteurs sont également suffisants pour la réinstallation des résidents.
Il est important de noter que les raisons de l'inadéquation de l'état technique de la maison avec les exigences relatives à son fonctionnement ultérieur peuvent être différentes. En particulier, on peut distinguer les conséquences d’une reconstruction ou d’une réparation inappropriée, de catastrophes naturelles sous forme de tremblement de terre, d’incendie, etc. Dans ce cas, les réparations effectuées dans une maison d’urgence à des fins de restauration ne sont généralement pas effectuées pour des raisons économiques.
Critères pour déclarer un objet impropre à la vie
L'état technique du bâtiment n'est pas toujours le principal argument en faveur de la reconnaissance des accidents. Des conditions de vie inappropriées peuvent être déterminées en fonction de l'emplacement de l'objet et de son support de communication. Dans le premier cas situation d'urgence peut être dû à son emplacement même près de la zone de danger. Par exemple, lorsqu'il y a un risque d'avalanches, d'explosions ou d'autres catastrophes. En ce qui concerne l’aide à la communication, on peut parler de l’impossibilité de fournir des services pour la fourniture d’électricité ou d’eau.
La raison de ce déménagement est souvent une situation environnementale peu satisfaisante. Mais dans ce cas, une étude officielle de la zone de concentration de substances nocives est requise. La situation est compliquée si le mauvais environnement est complété par un mauvais entretien des urgences, ce qui se traduit par le manque d'eaux usées, d'un vide-ordures et de systèmes de chauffage.
Qui devrait reconnaître une maison comme une urgence?
Cette question est généralement décidée par les commissions interministérielles des villes ou des districts. Et ici, il convient de noter que le plus souvent, pour ces corps, le principal facteur déterminant le taux d'accident n'est pas le niveau d'usure des structures, mais le risque d'effondrement des murs, des sols ou des fondations porteurs. S'il existe une telle menace, vous pouvez compter sur la reconnaissance d'urgence de la maison. Un objet est plus souvent reconnu comme sujet à reconstruction s'il existe des raisons d'envisager sa restauration ultérieure et son exploitation ultérieure.
La révision devrait occuper une place particulière dans ce contexte, mais, comme le montre la pratique, les autorités locales n’envoient que rarement de l’argent de cette réserve pour la restauration de logements en mauvais état. La situation est aggravée par le fait que la réinstallation des résidents est retardée. En conséquence, le service des urgences n’est pas en cours de reconstruction, mais les personnes ne sont pas réinstallées.
Procédure de logement accidentel
Il convient de noter immédiatement que la procédure n’est pas rapide et peut prendre beaucoup de temps et d’efforts. Tout d'abord, vous devriez obtenir un avis sur l'état de la maison auprès de l'organisme de service. Après cela, une demande de reconnaissance de l'installation en situation d'urgence est soumise à l'administration locale. Dans le même temps, il est nécessaire de compléter la demande par des copies de documents juridiques relatifs au logement certifiés par le notaire, d'une fiche technique et d'un plan des locaux d'habitation. Il sera utile de compléter l'ensemble de documents avec les plaintes d'autres résidents concernant l'état technique, cela aidera à reconnaître rapidement le foyer d'urgence impropre à la vie. Après avoir soumis la demande, il est nécessaire d’attendre la création d’une commission qui comprendra des représentants des inspections sanitaires et épidémiologiques et des inspections incendie. Cela prend généralement environ un mois. En outre, le groupe formé mènera une enquête sur la maison et décidera de la reconnaître inutilisable. Cependant, loin de toujours, les commissions prennent des décisions qui permettent aux résidents dysfonctionnels de trouver des biens immobiliers sûrs.
Logement minable et délabré - quelle est la différence?
Les résidents confondent souvent les concepts de logement délabré et d'urgence. Mais entre eux, il existe des différences qui affectent la décision ultérieure de la commission sur le sort du bâtiment. La principale différence est que les maisons de démolition démolies, déjà au moment de l'enquête, ne sont pas adaptées à la vie. Par conséquent, dans de tels cas, une décision est prise sur la réinstallation des résidents. La maison délabrée, à son tour, peut être exploitée, puisque le niveau de fiabilité et donc de sécurité n'est pas critique. Ce sont des maisons avec des structures usées qui semblent souvent correspondre à des bâtiments d'urgence, mais le niveau d'usure admissible est de 70%. Dans le cas des maisons en bois, il tombe à 65%.
Conclusion
Les personnes vivant dans des foyers où leur vie est en danger se heurtent souvent à des problèmes pour déclarer des bâtiments impropres à l’usage. La maison étant en train d'être démolie, les autorités locales doivent fournir de nouveaux logements pour la réinstallation à ce stade. C'est l'incapacité de fournir aux gens un espace de vie qui fait que les commissions reconnaissent les maisons non pas délabrées, mais en piteux état. Ce statut de bien immobilier problématique n'élimine pas tous les ennuis, mais laisse la possibilité de travaux de reconstruction et de réparation. Cependant, une certaine menace pour la vie subsiste dans le cas des logements délabrés.
