Le système fiscal de l'État est un levier économique à travers lequel le budget du pays est formé. Dans les conditions d’instabilité des relations de marché, divers modèles de taxation permettent de réguler les phénomènes négatifs et de couvrir en temps voulu le déficit budgétaire. En raison de la grande pertinence des réformes fiscales, les législateurs sont en constante discussion. Le système de taxation progressive est à nouveau à l'ordre du jour comme le plus acceptable dans les conditions économiques modernes.
Application de la progression dans le calcul de l'impôt
Les principes fondamentaux d'un système progressif sont mis en œuvre par le biais d'un mécanisme spécial de perception des impôts. Selon la méthode de comptabilisation, ils peuvent être divisés en plusieurs types: simple, linéaire et multi-étapes.
Un système d'imposition progressif simple a un taux d'imposition plutôt élevé. Le modèle prévoit également la présence d'un montant de revenu non imposable exclu de l'assiette fiscale.
La méthode linéaire de calcul des paiements repose sur une augmentation progressive du taux d'intérêt en fonction de la croissance du revenu, laquelle est calculée sous forme de coefficient. Un tel modèle apporte des résultats visibles au budget, mais sa mise en œuvre nécessite une mise en œuvre longue.
Le système fiscal progressif à plusieurs étapes est de loin le plus efficace, son principe étant basé sur la différenciation de la rentabilité. Dans une certaine limite, son propre taux d'imposition s'applique. De plus, lors du passage au niveau suivant, seule la partie n'ayant pas participé à la catégorie précédente est taxée.
Toutes les méthodes ci-dessus ont le droit d'exister à certaines périodes du développement économique du pays. En fonction des objectifs poursuivis par l'État, l'un ou l'autre système est en cours de finalisation au niveau législatif et mis en place pour une évaluation pratique de l'efficacité.
L'essence d'un système fiscal proportionnel, progressif et régressif
Afin de procéder à une analyse comparative de l'efficacité des principaux systèmes de taxation, il est tout d'abord nécessaire de comprendre les mécanismes de travail de ces méthodes.
Fiscalité proportionnelle s’applique dans notre pays à de nombreux types de paiements d’impôts. L'essence de la méthode consiste à égaliser toutes les couches sociales des contribuables en établissant le même taux pour tous.
Un système fiscal progressif peut être caractérisé comme suit: revenu élevé - impôt élevé. Un tel système illustre assez bien l'inégalité sociale des contribuables et redistribue le fardeau fiscal des pauvres aux riches.
L’utilisation d’une échelle régressive à première vue peut ne pas sembler tout à fait rationnelle, mais dans la pratique, un tel système s’est établi comme le plus préféré. La réduction du taux d'imposition en fonction de la croissance des revenus encourage les citoyens et les entrepreneurs à légaliser leurs revenus. À cet égard, les recettes budgétaires augmentent.
Systèmes fiscaux: proportionnel, progressif, régressif - lequel est le plus efficace?
Tout système fiscal est un élément important d'une économie de marché. La confiance du contribuable dépend de la façon juste et correcte de développer telle ou telle méthode.
Les systèmes fiscaux (progressif, régressif) ont un principe de comptabilisation complètement différent. Il est facile de deviner que le résultat économique de l’utilisation de tels modèles sera également différent. Un système progressif est un redistributeur du fardeau fiscal, dans lequel le fardeau fiscal pèse davantage sur les riches. Le modèle de régression, au contraire, transfère le centre de gravité aux citoyens à faible revenu. Ces caractéristiques polaires conduisent à la conclusion que chaque système est bon en temps voulu.
Comparaison de méthode plate et progressive
Un système fiscal proportionnel et progressif est également difficile à comparer, car il repose également sur l'inégalité sociale. En cas de crise, les économistes ne recommandent pas l'instauration d'un taux unique d'imposition sur le revenu, ce qui s'explique par le fait qu'un modèle progressif contribuerait le plus efficacement à reconstituer le budget. Dans le même temps, ils craignent que la hausse des impôts ne conduise à nouveau l'entreprise du "côté obscur". En conséquence, une certaine partie des bénéfices sera perdue et des conditions favorables seront créées pour l’émergence de la corruption.
À quoi devrait ressembler le nouveau modèle d'imposition?
Afin d'éviter un traitement injuste des citoyens et de reconstituer le trésor de l'État, les législateurs doivent proposer un modèle d'imposition complètement nouveau. Peut-être que l’impôt indirect devrait servir de base, ce qui permettra de percevoir les impôts à la charge des citoyens.
Un projet de loi de ce type a récemment été proposé par les députés de la Douma d'Etat, mais a été reporté à une révision plus détaillée tenant compte de la situation économique actuelle.
Qu'est-ce qui est intéressant dans le modèle actuel?
Le système fiscal actuel présente déjà certaines différences par rapport aux modèles précédents. Il définit clairement les droits et les responsabilités de l'administration fédérale et territoriale. Grâce à l'introduction des taxes locales, divers problèmes financiers territoriaux ont été résolus.
Et pourtant, le modèle actuel n’est pas idéal, trop confus et presque fermé aux investisseurs externes. Un examen constant des taux d'imposition, le montant de certaines prestations ne sont pas les meilleurs faits dans une économie de marché.